« Il ne faut pas faire de l’école privée une marchandise ! »,
déplore un directeur d’école privée pas du tout sur la même longueur d’onde que la plupart de ses collègues.
En effet, des écoles privées exigent des parents d’élèves le paiement d’un service pas effectué durant trois mois. Pourtant, il y a des déclarants-responsables d’écoles privées, à l’image du président du collectif des écoles privées, qui se sont démarqués du lot des écoles « gourmandes » faisant dans le chantage et les tiraillements. Loin de vouloir alourdir les charges des parents d’élèves qui ont noué une relation de confiance morale avec son école, le directeur des cours privés « Les Mamelles », M. Insa Diallo, demande à ses collègues de ne pas faire de l’éducation scolaire privée une marchandise. Car, estime-t-il, c’est le prolongement de l’éducation et de la formation publique. Donc, là où l’Etat a connu un déficit en acceptant d’enrôler les enfants. Au cas contraire — c’est-à-dire dans le cas d’une marchandisation —, cela contribuerait à faire perdre aux éducateurs leur vocation, selon le président du Conseil des acteurs et partenaires de l’enseignement privé (Capep).
JOKO/ Web
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